Le blanc s’ouvre dès la première année, droit et lumineux. Puis, lentement, il s’épanouit : entre sept et dix ans selon le millésime, il dévoile une profondeur minérale et une salinité délicate, la signature discrète du calcaire et de la lumière de Trévallon.
À Trévallon, le blanc est rare et précieux : à peine deux hectares répartis sur une quinzaine de petites parcelles.
Six cépages y cohabitent, entre 50 et 100 mètres d’altitude, dans les replis du versant nord des Alpilles. Chaque vigne possède son propre climat, selon son exposition et les arbres qui l’entourent.
Cette diversité, patiemment cultivée, nourrit la complexité du vin et renforce sa résistance face aux variations du temps.
Les vendanges s’échelonnent de mi-août à fin septembre, au rythme des maturités et de la lumière.
Récolte manuelle, pressurage direct, débourbage soigné. Chaque parcelle est élevée séparément pendant douze mois en barriques et demi-muids.
Les fermentations malolactiques se déroulent librement, et de légers sulfitages ponctuent l’élevage. L’assemblage se fait au mois d’août, suivi d’un collage à l’argile avant la mise en bouteille, sans filtration.
Le livre
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